Le voyage du pollen a toujours été une grande merveille invisible et insoupçonnée pour la biodiversité. Lorsqu’une fleur s’épanouit, le pollen part alors en voyage, « sans ailes, ni pattes, ni moteur… ». Mais, curieuse affaire de voyage ! Comment se représenter un tel voyage du pollen ? Ou comment fait-il pour voyager ?

Qu’est-ce que le pollen, ce voyageur biologique ?

En biologie végétale, le pollen est une forme de grain très minuscule que l’on retrouve chez les plantes à graines (les Gymnospermes, groupe monophylétique de Spermaphytes). Cette forme plus ou moins ovoïde (forme d’œuf ou d’ovule) de grain se trouve notamment dans les fleurs. Le pollen est contenu dans l’anthère à l’extrémité des étamines.

Le pollen est l’élément mâle qui est mobile, c’est-à-dire qui se détache des fleurs qui le produisent. Où s’en va le pollen lorsqu’il se détache ? Il se déplace pour aller vers une autre fleur afin de le féconder. Quel voyage ! Voyez, combien tout dans la nature peut-il voyager, non sans motif de voyage ni raison d’être ! Pour atteindre ce but, le pollen a nécessairement besoin d’intervenants.

Description du voyage du pollen par un observateur

Écoutez comment Mi Gyeong-Kim décrit le voyage du pollen, « sans ailes, ni pattes, ni moteur… ». Il dit : « les abeilles bourdonnent autour des fleurs, pénètrent dans leurs corolles, butinent leur nectar et… ».

Cet observateur ajoute : elles « en ressortent toutes poudrées de jaune avant de rejoindre leurs ruches pour y faire du miel.

D’une fleur à l’autre, d’une étamine au pistil, les abeilles transportent le pollen.

Le pollen peut aussi voler avec le vent ou sur le front des oiseaux ».

Les intervenants du voyage du pollen

Comme dans tout voyage, il y a toujours un ou plusieurs mode(s) de déplacement. Dans le cas précis du pollen, nous remarquons trois choses essentielles.

D’abord, on observe que ce sont les insectes qui essentiellement servent dans le voyage du pollen. Parmi ces insectes, les abeilles occupent une grande place. D’autres insectes interviennent aussi. Par exemple, les bourdons, les frelons, certaines guêpes, et autres.

Ensuite, le pollen peut voyager à travers le vent. Lorsque que l’air se déplace, c’est un moment où il arrache aux fleurs le pollen pour être transporté vers d’autres destinations florales. Dans ce voyage, rien ne peut rassurer le pollen atteigne nécessairement d’autres fleurs. Le pollen peut indifféremment tomber ailleurs sur d’autres végétaux, ou carrément à terre.  

La rédaction de cet article nous a permis de découvrir un certain nombres de ressources en ligne. Parmi ces ressources, nous avons découvert des liens hypertextes, livres, vidéos, peintures et photos. Si vous bien connaître davantage sur les merveilles de la nature, vous pouvez par exemple obtenir certains livres comme : POLLEN: Darwin’s 130-Year Prediction (en anglais bien sûr!), l’Atlas de poche des plantes des champs, des prairies et des bois (série I) et bien d’autres encore.

Enfin, des oiseaux peuvent colporter le pollen de lieux en lieux. Dans ce cas, les oiseaux en assurent le déplacement sur leur front.

Dans tous les cas de figure, le pollen ne décide point de son voyage. Ainsi, curieusement, le voyage du pollen est d’une autre nature.

La nature aérienne et animale du voyage du pollen

  1. Le voyage du pollen est un voyage qui s’effectue à travers l’air. Il a lieu à une certaine époque de l’année, selon les espèces.
  2. C’est aussi un voyage qui a lieu dans la végétation et pour la végétation. « Quand il atterrit, il féconde une autre fleur et se forme la graine. Et la graine aussi va entreprendre un long voyage pour ensemencer de nouveaux territoires». C’est ce que souligne Mi Gyeong-Kim dans son article intitulé « le voyage du pollen : pollinisation et reproduction des plantes.

Un voyage organique appelé de pollinisation.

Le phénomène de pollinisation est une étape préalable à la fécondation dans le cycle de vie des spermaphytes. Il s’agit, d’un transport extraordinaire que réalise l’élément mâle des organes de reproduction ou étamines. Le transport se fait vers les organes de reproduction femelles, appelés « pistil ». C’est ce transport particulier qui favorise la reproduction sexuée d’autres plantes de même type spécifiquement.

Les modalités de transport au cours du voyage du pollen

La première modalité c’est la pollinisation peut essentiellement être locale. C’est l’autopollinisation, ce transport qui a lieu à l’intérieur des fleurs. Cette pollinisation, en réalité, s’avère interne. Elle n’illustre pas exactement le voyage du pollen dont il est question dans cet article.

La deuxième modalité intervient par croisement (pollinisation croisée). Dans ce cas, le pollen d’une fleur va se déposer sur les stigmates d’une autre fleur de la même espèce. Dans ce dernier cas, « les vecteurs de pollinisation peuvent être biotiques. Les modes opératoires de cette pollinisation sont bien définis. Un processus appelé zoogamie est assurée spécifiquement par les oiseaux et les insectes. Ces vecteurs peuvent aussi être abiotiques. Quand les agents de transport du pollen sont le vent, on parle d’anémogamie. Et lorsqu’il s’agit de l’eau, le phénomène s’appelle hydrogamie.

Le mutualisme écosystémique du voyage du pollen

Le transfert du pollen vers d’autres plantes se fait par l’alimentation des pollinisateurs. Ceux-ci en s’alimentant de nectar, se trouvent saupoudrés de pollen. Alors, ils transportent avec eux cet élément fécondant excessif d’une fleur à une autre, qu’il transporte.

Le mutualisme se dit de la relation plus ou moins étroite entre espèces (animale et/ou végétale). Dans cette relation, les unes (insectes, oiseaux) prélèvent des autres (fleurs) des apports nutritifs (nectar). Pendant ce temps, d’autres (plantes, fleurs) reçoivent le pollen transporté.  Le mutualisme concerne donc ce partage ou apport en organe mâle. Ce transport effectué par le pollinisateur vers d’autres fleurs, lui procure en même temps du nectar.  

Le pollinisateur, un transporteur à diverses appellations.

Lorsque le transfert mutualiste est assuré de la plante à l’animal pollinisateur, celui-ci porte plusieurs noms : polytrope, oligotrope ou monotrope.

Le pollinisateur qui explore un grand nombre d’espèces de fleurs est désigné par polytrope. Le pollinisateur appelé olitrope est celui qui se concentre sur un nombre réduit de types de fleurs. L’insecte ou l’oiseau qui visite un très petit nombre d’espèces florales est qualifié de monotrope. Mais il y a aussi des cas où un insecte ne récolte qu’une seule espèce de pollen. Dans ce cas, ce pollinisateur se nomme monolectique. Ainsi de suite, les insectes ou oiseaux qui coltine plusieurs espèces sont appelés précisément par pollinisateurs oligolectiques ou polylectiques.

Ce qui fait que, si la pollinisation est défectueuse, la formation des graines ou des fruits peut être affectée. Par conséquent, le voyage du pollen est un facteur très indispensable pour certaines plantes.

La pollinisation est, par conséquent, un phénomène fondamental.

Elle est chargée d’une fonction indispensable au sein des écosystèmes, elle favorise la reproduction, l’évolution et la survie de la biodiversité.


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