Le touriste de demain serait-il celui qui s’épinglerait dans l’indifférence du monde actuel face à certains drames qui frappent des vies humaines? Quelle devrait être sa vision humaniste et humanitariste pour la pratique d’un tourisme responsable? 

Le touriste de demain, un aventuriste responsable et humaniste 

De façon générale, le monde d’aujourd’hui manque un peu plus d’humanité voire d’humanisme, à certain moment. Le monde attend une autre manière d’aller vers les autres, en tant qu’aventuriste, par une autre éthique: voyager en humanisant ses relations avec les populations rencontrées.

Pour faire ce tourisme que nous estimons au-delà du plaisir de voyager et du respect des valeurs écologiques, le touriste responsable doit avoir les fondamentaux d’humanité. Ces fondamentaux lui permettront d’aimer les gens et de savoir leur apporter secours, en cas de nécessité. Le touriste de demain devrait acquérir de nouvelles notions et manières de voyager, hormis le goût du voyage.

Promouvoir le Développement Humain Durable 

Le voyageur, touriste de demain, aura le sens du développement humain durable pour pratiquer un tourisme responsable. Celui-ci ne consiste pas seulement en la recherche d’un impact positif sur les populations locales, ou d’une incidence minime sur l’environnement.

Il s’agit également de développer les valeurs humaines et éthiques qui fondent la préservation de la nature, du respect des populations rencontrées, de l’écoute et du partage, qualifiées de durables, équitables, participatives participatives.

Dans la Charte éthique du voyageur publiée par l’Association AGIR POUR UN TOURISME RESPONSABLE, nous partageons ce petit passage liminaire plein de signification de ce que nous essayons de dire : « Chacun de nous peut contribuer à être un voyageur responsable, attentif au monde et à ses habitants…. ».

La fonction de touriste responsable, humaniste et humanitariste

Le touriste responsable et humaniste devrait «être attentif au monde et à ses habitants ». Ce qui justifie-même la valeur d’être de l’« humanité ». D’où le sens de responsabilité et d’humanisme qui doit le caractériser en tant qu’humain ayant vocation de vivre le voyage comme un agréable partout dans le monde.

Si le touriste de demain ne saurait se substituer au professionnel du secourisme pour mieux aimer les gens,  il pourrait cependant devenir un secouriste d’occasion ou de circonstance, éventuellement! Car, il est important de rappeler qu’aimer les gens, c’est aussi savoir les secourir en temps de besoin.

C’est la raison pour laquelle, au cours d’un vol d’avion, des équipes d’hôtesses s’emploient, par exemple, à faire des simulations des gestes de sécurité et/ou de sauvetage. Le but en est d’instruire, tant soit peu, les passagers. Certes, il s’agit avant tout pour l’intérêt de chacun; mais il s’agit aussi d’amener en capacité les plus aguerris à pouvoir sauver ou assister les plus fragiles en cas de besoin.

Au-delà de tout, le touriste de demain aura besoin d’acquérir des connaissances spécifiques, de s’équiper  de certains dispositifs d’intervention de première nécessité, en cultivant un sens ardu d’humanisme pragmatique.

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