Nous sommes Eclairmonde.com. Visitez le site Magazine de « l’exploration créative au cœur du voyage intégral, pour naviguer de la réalité aux métaphores des idées.

Le voyage sur terre au gré du souverain voyagiste : un séjour sans délai, ni détour, ni bagage.

par | Déc 25, 2024 | Le voyage des pèlerins en transit sur terre | 0 commentaires

L’homme est au rendez-vous du voyage sur terre. Il naît, marche à quatre pattes, se tient debout, court et grandit. Il travaille, va ici et là-bas et se fait du renom. Il parcourt le monde à l’âge de maturité et de responsabilité. Le voyage physique l’accompagne dans ce voyage sur terre. Comment le voyageur expérimente-t-il, au bon gré du souverain voyagiste, un séjour sans délai ni détour ni bagage?

Le voyage sur terre est un voyage réel

Le voyage sur Terre est une réalité indiscutable. Cependant, ce voyage n’est véritablement évident qu’à celui qui a compris la profondeur et la nature du phénomène de la vie terrestre. Toute personne née de femme devrait saisir qu’à l’instant même où elle quitte le sein maternel, elle entame un périple unique : celui de la vie.

Ce voyage, inexorable, ne se fait ni à vide ni sans bagages car, finalement, chacun a toujours quelque chose qu’il amasse au cours de ce voyage. Pourtant, à son terme, nul ne pourra emporter quoi que ce soit de matériel pour aller sans détours dans l’au-delà. En effet, lorsque la vie s’éteint, le corps mortel n’emporte avec lui que le simple vêtement funéraire dans lequel il est enveloppé. Tout ce que l’homme a accumulé au cours de son existence – richesses, biens, possessions – ne le suivra pas dans son dernier voyage vers la tombe.

Ainsi, ce voyage de la vie nous rappelle, à chaque étape, l’essentiel : nous ne sommes que des passagers sur cette terre, et tout ce qui est terrestre reste ici-bas.

Le voyage sur terre n’est pas un mirage

De toute évidence, le voyage sur Terre n’est pas une illusion. Tous y participent, d’une manière ou d’une autre, et nul ne peut y échapper. Qui n’a pas remarqué que même son propre corps est en perpétuel voyage, passant de l’enfance à l’âge adulte, puis glissant doucement vers la vieillesse ?

À l’image du soleil qui se lève chaque matin à l’aurore et se couche le soir au crépuscule, l’homme chemine sur Terre : il voyage, souvent sans s’en rendre pleinement compte. Ce passage, subtil et presque imperceptible, nous échappe. Si nous connaissons la date de notre naissance, nous sommes néanmoins incapables de déterminer le moment précis où notre corps a grandi, ne serait-ce que d’un millimètre.

Pendant que les humains s’affairent aux multiples occupations de la vie, le temps, lui, avance. Un jour, ils réalisent, parfois avec surprise, combien il a filé. De la même manière, on observe le soleil parcourir son trajet quotidien dans le ciel, un processus immuable que l’intelligence humaine ne peut ni contrôler ni altérer.

Le voyage sur Terre s’effectue sans détours.

Une autre vérité incontestable nous enseigne que ce voyage ne permet aucun retour en arrière. En effet, nul ne peut remonter le cours du temps pour modifier ou revivre un événement passé.

Prenons un exemple concret : un jour, une autorité donna pour instruction à une administration de réaliser un reportage sur une opération de dépistage de la Covid-19. Or, cette opération venait de s’achever la veille. Faute d’avoir donné ses directives à temps, l’autorité se trouva dans l’impossibilité de rattraper l’activité déjà passée. Une tentative de simulation fut envisagée, mais même ainsi, il était évident que les conditions réelles de l’événement ne pouvaient jamais être recréées à l’identique.

Ainsi, cet exemple illustre bien que, dans le voyage de la vie, chaque moment est unique et irréversible. Ce qui est passé appartient au passé, et aucune manœuvre humaine ne peut rétablir les faits dans leur contexte original.

Le temps, un facteur incontournable du voyage terrestre

Le voyage sur Terre possède une double nature : il est à la fois physique et subtilement lié au temps. L’élément temporel, en particulier, joue un rôle déterminant. Ce voyage de l’être humain se déroule dans le cadre du temps et de l’espace. Comme tout autre périple physique, il commence à une date précise, une période ou une époque(la naissance) et s’achève à un autre temps, un autre lieu – pas necessairement au même endroit qu’à la naissance – pour le départ dans l’au-delà (la mort). La durée de ce voyage, quant à elle, correspond à l’âge de l’individu, lequel renseigne sur le temps écoulé depuis son point de commencement jusqu’à son arrivée du chemin de la vie terrestre.

Ainsi, le voyage sur Terre est intrinsèquement lié aux notions de temps et de lieu, ces deux dimensions indissociables. Partout et toujours, tout ce qui existe est en voyage, obéissant au même principe de temps et de lieu, de départ et d’arrivée. Cependant, rien dans ce voyage ne garantit une permanence. Un simple facteur ou une série de facteurs transitionnels survenant dans la vie ou l’environnement peut perturber l’ordre établi et bouleverser le cours des événements.

Face à cette réalité, l’homme cherche souvent à rattraper le temps qu’il estime avoir perdu au cours de ce voyage. Pourtant, en essence, le temps est insaisissable, nous glissant entre les doigts, échappant à tout contrôle. Et il n’offre aucune certitude ni garantie quant à savoir la date de partir d’ici-bas, dans ce grand voyage qu’est la vie sur terre. C’est l’un des moments les plus douloureux pour les contemporains de celui qui s’en va vers sa demeure éternelle selon le cas de chacun.

Les réalités faillibles de la temporalité

La durée du voyage sur terre n’est pas maîtrisable, alors rien ne semble donc aussi stable que permanent. Elle fait partie des réalités faillibles de la temporalité, de même que les amitiés, même les plus sures, qui passent. De même, l’amour qui n’est pas basé sur des fondements solides se désintègre. On a beau dire que « l’amitié est un fil d’or qui ne se brise qu’à la mort » ! Mais, en réalité, l’amitié sur terre est passagère, car elle aussi voyage. Lorsqu’elle se confronte aux frictions des conjonctures, ses lumières s’éteignent, et le voyageur est désorienté de voir tout se démolir.

Au demeurant, aussi fidèle que soit-elle, aucune amitié terrestre ne dure pour l’éternité. Les humains eux-mêmes ne sont pas éternels sur terre. Voyons comme l’enfance passe, la jeunesse aussi. Quand la vieillesse se questionne ou qu’elle comprenne tout, la mort culmine au rendez-vous du pèlerin. La seule alternative de l’éternité exige de recevoir la vie éternelle. D’où les réalités faillibles de la temporalité ne peuvent être semblables aux réalités infaillibles du temps et de l’intemporalité sur Terre.

La vie au-delà du rideau du temps

La vie au-delà du temps, pour certaines gens, n’est qu’un lheur et une utopie. Si la vie de l’être humain qui s’avère éphémère sur la terre existe bel et bien – et de toute évidence – à l’opposé, la vie au-delà du temps n’est autrement que réelle. Au cours du voyage sur terre, ceux qui vivent assistent si impuissants aux départs fatals des êtres qui leur étient chers vers l’outre-tombe. Pour s’en convaincre, il suffirait de réfléchir sur une petite annecdote funéraire dans laquelle on on entend dire: « notre cher untel ou chère une telle n’est plus, s’est éteint: son corps se trouve à la morgue ». Quoi, à la morgue? » 

Alors qu’ils parcouraient la terre, les anciens pèlerins ont vu et salué de loin l’espérance de parvenir à destination d’une patrie d’où ils étaient sortis avant de naître sur terre. Donc, ils reconnaissaient «qu’ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre», selon le livre des Hébreux 11: 13.

Au bon gré du Souverain voyagiste

De façon incontournable et irréversible, l’homme est pris dans le voyage terrestre indépendamment de sa propre volonté. Il naît seulement un jour sans l’avoir voulu ni avoir choisi son lieu de naissance. Et lors de l’éveil de sa conscience mature, il s’en rend simplement compte et se met à explorer les conditions d’un meilleur séjour sur terre.

Mais, comme nous, il eut aussi des gens qui eurent effectué ce voyage. Ils eurent une marche intime avec le Souverain voyagiste. En route vers une destination finale qui n’est pas cette terre. Ils étaient en transit vers une autre destination, une cité humainement inconnue. C’est là où l’on peut se demander d’où venons-nous et où allons-nous, hommes et femmes, petits et grands, enfants et adultes. Il y en a encore du genre qui font le même voyage sans détour ni bagage aujourd’hui, c’est bien nous autres. Tous marchons, les uns aspirant à une destinée certaine, tandis que les autres ne règlent pas leur vision à longue portée. Or c’est la foi qui constitue une telle vision lointaine, et qui permet à un individu de contempler « la cité qui a de solides fondements« , celle dont » le Souverain Voyagiste de tous les temps « est l’Architecte et le constructeur ».

Dans tous les cas, chacun s’attend à terminer sans délai son voyage sur terre. Ce séjour restera toujours déterminé par le Souverain voyagiste qui en fixe la durée du transit terrestre.

Même les grands exploits scientifiques des temps modernes n’en pourraient rien dompter « les réalités infaillibles du temps et de l’intemporalité« . Ce Souverain voyagiste Lui seul tout régule en Eternel Maître de Jeu versus prétendus grands-maîtres sur terre, de quoi ? Le Souverain voyagiste est en tout le Véritable Maître serein et imperturbable dont le Dessein tient les destinées des voyageurs en transit sur la terre.

 

Autres articles à lire

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *