A vrai dire, le monde que nous voulons reste un idéal partagé. Plusieurs hommes aux esprits clairvoyants s’en montrent épris d’altruisme. En fait, ils ne bercent pas de cet idéal, mais pointent les cœurs humains. Aussi, indexent-ils plutôt un monde plus juste et énivré du vivre ensemble. Alors, nous allons nous intéresser à ce que pensent Gandhi, ONU75, Saphia Wesphael et surtout Jacques Attali.

Le monde selon Gandhi et ONU75

Comme un éclairé, Gandhi a dit un jour quelque chose de noble sur le monde que nous voulons. Voici: « Nous devons être le changement que nous voulons voir dans ce monde » ou « Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde!».

Dans le journal Le Soir, un journaliste a écrit: « cette citation de Gandhi est très souvent reprise pour nous encourager à nous engager dans un changement de Société, mais on s’attarde très peu sur son sens profond. Elle sous-tend le principe de non-violence pour changer le Monde, prôné par Gandhi ou Martin Luther King. La non-violence représente un axe d’action collectif privilégié pour accélérer le changement vers un Monde plus durable et plus juste».

Dans le sens du monde que nous voulons, l’ONU a lancé l’Initiative ONU75, de mai 2019 à mai 2020. Evidemment, cette consultation mondiale a fait une étude sur « l’avenir que nous voulons… ». Elle visait à recueillir l’avis des populations du monde sur le rôle des Nations Unies. Parmi les résultats obtenus, il y a que les nations demandent une « plus grande solidarité internationale». En d’autres termes, elles demandent une solidarité pour leur «vivre ensemble».

L’humanité selon Jacques Attali

En fait, Jacques Attali est un éminent professeur et écrivain. Le 18 février 2014, en sa qualité de polytechnicien, cet penseur a fait une conférence intitulée : Peut-on penser le monde en 2030 ? En effet, cette conférence se déroula à l’École Polytechnique, surnommée en France l’« X ». Cet établissement constitue une grande école militaire qui a fondé lInstitut polytechnique de Paris.

Jacques Attali est un génie de l’art délicat de la prospective. Avec pertinence, il a voyagé dans une connaissance de l’état du monde assez  rare, au cours de cette conférence. Parmi ses analyses, à notre avis, objectives, il y a Justement l’idée d’une humanité du partage et d’une réelle solidarité. L’humanité, pour subsister, a besoin de plus d’altruisme, plutôt que d’individualisme. L’exacerbation de l’individualisme constitue le socle du péril égocentrique. Or ce péril menace dangereusement le devenir du monde, donc de la survie même de l’état humain.

L’humanité selon la chroniqueuse Saphia Wesphael

Au demeurant, quelle humanité nous voulons? Sera-t-elle individualiste ou altruiste? Bien plus, le monde reste-t-il un bien commun, où l’apanage sans remèdes de l’individualisme, l’égocentrisme, la barbarie. Tous les cynismes et conflits récurrents sur la Planète résultent de cette forme de prise en otage?

A l’instar de Jacques ATTALI, Saphia WESPHAEL fait, à juste titre, une belle déclaration. «…On est probablement jamais aussi proche de soi-même qu’en essayant, vraiment, de COMPRENDRE L’AUTRE», dit-elle. Pour ainsi, elle préconise l’enivrement du « vivre ensemble », trop souvent réduit à la pensée. Or , sans conteste, il faut bien que cette notion s’incarne dans les cœurs de ceux qui ont encore un reste d’humanité.

un monde du vivre ensemble

Pour le “vivre-ensemble” qu’on désire

La pensée de Saphia Wesphael devient, de ce point de vue, une aspiration de survie. Elle la tire, elle-même, de «Baudelaire qui nous dit », répète-t-elle : « il faut être toujours ivre … ». Comme cela, «…Tout est là. … il faut vous  enivrer sans trêve ». C’est ce qu’elle appelle, célèbrement : INCARNER LE REVE DU «VIVRE ENSEMBLE », pour le voyage de la justice vers UN MONDE ÉPRIS D’HUMANITÉ.

Effectivement, on peut savoir si les aspirations à vivre ensemble restent un vœu pieux  ou une utopie pour le monde? Aussi, “LE VIVRE ENSEMBLE”, continuera-t-il à balloter entre conflits et paix, méchanceté et harmonie…?

Pour une humanité altruiste et gagnante

Pour une humanité altruiste et gagnante,  Jacques ATTALI donne, en effet, une vraie leçon. En clair, cette leçon est, somme toutes, celle du vrai visage, de la vraie soif et de la vraie nécessité. Alors, il propose que la grande bataille pour une société mondiale véritablement HUMAINE et HUMANISANTE fasse la bataille d’aujourd’hui.

Sinon, peut-on aujourd’hui penser le monde en 2030? En tout état de cause, une vraie humanité ne relèverait-elle pas du modèle altruiste? Qu’est donc le monde que nous voulons?

Images liées:

Visits: 14