Quand tu voyageais, je voyageais hier
Et nul ne pouvait nous mettre un point,
Sinon le Souverain voyagiste !
Maintenant tu as compris où est partie ta liberté
Toi qui multipliais tant de vols pour tes vacances!

Quand tu voyageais, je voyageais!

La stupeur a tout mis au garde-à-vous
Le voyageur de renom restera-t-il d’occasion !
Car la pandémie n’arrête pas dorénavant
Les fervents prédicateurs des mesures barrières :
Si tu t’empresses de voyager, attention grade-les toujours !

Quand tu voyageais, je voyageais hier!

A présent, les lueurs semblent proclamer un espoir mitigé
Cherchant à redonner du zèle à un élan nouveau
Et remettre sur les miles de la vie tout ce qu’on a perdu.
Rattrapera-t-on les hauteurs d’un ciel en berne
Qui se réjouissait hier des mécaniques volantes?

Quand tu voyageais, je voyageais!

Les voyagistes n’avaient alors pour souci
Que de hisser les affaires aux anges.
La bouche d’un tour relax au monde
Ne rêvait point d’un décor de toutes les fibres
Et que le sombre contexte ait paru au monde!

Quand tu voyageais, je voyageais!

La Covid-19 n’avait pas encore investi la terre
Et quiconque allait bien son chemin
Alors nous portions le flambeau du passeport
Sans aucun souci des lendemains
Sans besoin de ré-inhaler ce qui fut rejeté.


Quand tu voyageais, je voyageais!

Et depuis, un magazine en ligne éclaire
Un tour de site, voyons tous faire,
Car le voyage qu’on évoque
A toutes formes de réalités
Et le siècle des réseaux toutes sortes de virtualités.

Quand tu voyageais, je voyageais!

La passion du voyage à plusieurs couleurs
Culmine les versants de la culture moderne
Telle une pierre dont l’édifice porte sur
Le voyage moderne, physique et virtuel.
Aux grands côtés du voyage intégral !

J.M. Matondo-Sockot, Voyage ma lyre.

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