Bâtir une œuvre de responsabilité et de résilience est une exigence de la vie. L’être humain se confronte toujours au voyage de la vie. Autant il veut du succès, autant il lui faut savoir tout assumer et faire preuve de résilience. Comment justement assumer sa vie par une œuvre de responsabilité et de résilience ?

L’acte de responsabilité et la vie

L’œuvre de responsabilité tient compte de l’obligation de répondre de ses propres actes. Aussi, doit-on les assumer et en supporter les conséquences. La responsabilité consiste évidemment à répondre d’une mission dévolue. En dehors, généralement, des charges personnelles, une mission est conférée à quelqu’un par une autorité ou un supérieur.

responsabilité et résilience

En tout état de cause, nous devons prendre tous des responsabilités. Il peut être question des responsabilités diverses: de la famille, du mariage, du métier… Dans tous les cas, il y a des certaines personnes qui préfèrent fuir leurs responsabilités. Alors, au lieu de travailler, elles refusent de faire face à leurs devoirs, optant pour le moindre effort.

Certes, il peut arriver que l’on se déresponsabilise, mais pour une cause juste. Autrement, on doit se rassurer que chacun a toujours quelque chose à fuir, d’une manière ou d’une autre. Quelquefois, cette fuite peut vous rattraper. Or, il est toujours mieux d’évaluer toute situation et se remettre en cause. On finit résolument par se conditionner et prendre ses responsabilités.

L’œuvre de responsabilité pour l’éducation de sa famille

Assumer une responsabilité de famille, n’est qu’un exemple de responsabilité. Pour nombreux parents, c’est un sujet délicat. Ceux-ci ménagent leurs efforts pour assumer la responsabilité de l’éducation de leurs enfants. Bientôt, on peut voir les enfants dans une mauvaise condition. Si les parents n’avaient pas abandonné leur responsabilité !… On ne serait sans doute pas témoin de la recrudescence de la délinquance à travers le monde. Or la délinquance juvénile sert parfois de pépinière à la délinquance sénile.

La violence et le phénomène d’enfants de la rue résultent en partie d’un déclin. Ce déclin est celui du vrai sens de la responsabilité familiale. La vieille règle d’or du foyer a été transgressée. Depuis qu’on laisse les enfants faire tout ce qu’ils veulent, l’éducation a du plomb dans les ailes. En réalité, on assiste au règne de la liberté absolue, et des droits de l’enfant sans frontières. effectivement, le laisser-aller et le laisser faire n’ont engendré que d’abus. Car le libertinage contrarie totalement la soumission des enfants au devoir de discipline. Hélas, il y a là refus de responsabilité des parents face à leur rôle dans l’éducation de leurs enfants.

responsabilité et résilience

Par ailleurs, l’œuvre de responsabilité place l’être humain aux prises avec des circonstances délicates. C’est ici qu’intervient une autre attitude de responsabilité, la résilience.

L’œuvre de résilience dans le voyage de la vie

Lorsque les gens s’imaginent qu’on peut gagner sa vie sans travailler, sans le moindre effort, cela étonne. La nature-elle-même enseigne et les écritures bibliques révèlent que « c’est à la sueur de son front que l’homme mangera de son pain ».

Saisissons bien l’exemple de la fourmi. Elle doit travailler durant tout l’été, sinon elle ne mange pas en hiver. Elle travaille de jour, elle travaille de nuit, sans désemparer. Lorsque les fourmis en masse constatent qu’elles se voient dispersées, il suffit d’attendre un peu de temps pour les voir se réorganiser. L’histoire de la fourmi travailleuse peut enseigner l’homme paresseux et attentiste.

responsabilité et résilience

En fait, la vie est un voyage involontaire dont nul n’a été responsable de sa naissance. Cependant, dans le train de la destinée, la vie souvent est faite d’écueils à surmonter. Pour survivre et bien manager le train de la vie, en général, le voyageur, l’être humain, doit savoir surmonter les obstacles, dès sa naissance. A ce propos, j’ai toujours été frappé d’admiration par l’extraordinaire force de résilience d’une dame. 

Expérience et témoignage d’une vie de douleur et de résilience

Dans cette section, nous voulons parler d’un modèle de vie combattante. Il s’agit de l’auteure Edvie Kouka Nguimbi, dans son roman biographique, intitulé « Portée par l’Amour ». Dans ce livre, elle fait librement part, à qui peut le lire, le témoignage d’un voyage de douleur et de résilience.

En substance, depuis sa petite enfance, l’auteure a été victime de marginalisation, rejetée par les autres. Cela fut bien sûr pénible à vivre, mais il fallait se résilier.

En lisant ce livre, on découvre l’histoire d’un accident grave qui lui imposa des stigmates physiques. Mais, la jeune fille positiva sa posture. Elle s’appropria simplement sa condition pour l’assumer.

Les résultats de cette œuvre de résilience ne se firent pas attendre. A l’aube de sa vie, la combattive enfant s’est focalisée sur ses études primaires, secondaires et universitaires. Elle s’est dit en elle avoir l’obligation des résultats contre la risée et la stigmatisation. A tous les niveaux, elle ne s’est pas attardée sur ce qui paraissait être un défaut corporel. Mais plutôt, son attention était axée sur la réussite et le mérite. Combien de personnes de son entourage n’a-t-elle pas épatées ! Même ses camarades de classes les plus hostiles ne pouvaient que l’admirer. Le rejet des autres se transforma en succès empilés, car « Portée par l’Amour ».

https://www.youtube.com/watch?v=FL_TVsK6sjI

La résilience est toujours mère de la réussite. Elle est une heureuse conséquence de la responsabilité. Au clair, voilà la leçon à tirer d’une telle expérience. Ce témoignage d’une vie de douleur porte le sceau du rebondir.

Rebondir pour se reconstruire d’une façon socialement acceptable

Le traumatisme subi du fait du rejet par les autres, n’ont produit que d’effets positifs. En dépit de tout, il faut savoir prendre acte de son état, et supporter l’épreuve de la vie. Ce n’est jamais facile de réaliser une œuvre de responsabilité et de résilience. Toutefois, il faut faire « de manière à ne pas, ou plus, vivre dans le malheur et à se reconstruire d’une façon socialement acceptable »(1).

responsabilité et résilience

En vivant ainsi, les circonstances de la vie importeront peu. En se formant à résister, on peut bien, évidemment, survivre dans le temps et l’espace. Dans ce cas, il faut faire appel à une nouvelle attitude. Celle-ci dépend du degré et du terrain de responsabilités.

En définitive, le voyage de la vie implique affrontements aux situations difficiles. Sinon, on se résigne sans endurance. On doit chaque fois évaluer les opportunités de résultats. La stature d’une grande responsabilité se nourrit de sa parfaite capacité de résilience. Une pyramide formidable se bâtit des matériaux résistant à l’épreuve du temps. Grâce à la foi, seuls la vertu, la connaissance, la tempérance, la patience, la piété et l’amour bâtissent solidement. (cf. 2 Pierre 1 :5). D’une telle œuvre ne s’élèvent que de récompenses certaines. La responsabilité qui bannit la résilience n’a rien de solide.

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