Les mesures anticovid-19 contre la liberté de voyager par avion à l’international alimentent des controverses à travers le monde. Ces mesures seraient-elles une faiblesse de stratégie de lutte contre la propagation du Covid-19? Cacheraient-elles une ruse malveillante à l’encontre du voyage à l’international par avion ? Quelles seraient les meilleures approches pour vaincre la propagation du virus et revenir la situation d’antan?

Les espoirs déchus de voyager librement

Depuis toujours, l’exercice du voyage en général n’a jamais été tout à fait libre. Il y a souvent des choses à faire et à ne jamais faire pour assurer un bon voyage. Cela est d’autant si vrai pour le voyage aérien qu’il n’a jamais été aussi libre.

Pour se déplacer d’un pays à un autre, plusieurs précautions conditionnent le voyage par avion. Parmi ces conditions, il y a la présentation d’un billet valide, le poids exigé des bagages, l’obligation de visa, etc.

Depuis l’apparition de la Covid-19, l’année 2020 n’a pas tenu les attentes des pronostics « 20 sur 20 » du voyage physique. La pandémie de Covid-19 est bien passée par la déception des voyageurs physiques à travers le monde. Que préconiser pour délivrer les voyageurs à masque de toute l’armada des mesures anticovid-19 et revenir à la normale?

Une situation sanitaire du monde non préconisée par les voyageurs

Le monde, en général, et les voyageurs, en particulier, n’avaient pas préconisé la situation actuelle caractérisant l’état sanitaire mondial. Peut-être que cela aurait été envisagé dans certains milieux insoupçonnées. Certainement, même en Chine, les manipulateurs de la biologie moléculaire du laboratoire de Rouan n’avaient point imaginé la situation actuelle. Que l’épidémie de Covid-19 allait s’échapper de toutes leurs prudences professionnelles. Le monde actuel plonge dans le champ imprévisible de sa dangerosité et des aléas des certitudes et évidences scientifiques.

Le voyageur est bien victime de ces incertitudes transitionnelles, englué dans la trame de la globalité du monde actuel. Absolument, le contexte de la pandémie du Coronavirus n’a pas permis de réaliser les voyages. A ces voyages, les spécialistes, professionnels et amateurs étaient bien confortablement et sûrement habitués. Voici bientôt plus d’une année, les voyageurs observent impuissamment leurs habitudes cloîtrées entre les murs des mesures antiCovid-19. Ces mesures de réclusion sont savamment appelées mesures-barrières,  confinement, ré-confinement, couvre-feu, état d’urgence, quarantaine, etc.

De plus en plus, la soif et le besoin de voyager refont pression sur les humains. Mais malgré les mesures prises à travers le monde, les voyageurs continuent de faire face à des résurgences difficiles. Ils suffoquent entre les barrières instituées, les nouvelles mesures et manières de vivre.

Les exigences des mesures anticovid-19 auxquelles les voyageurs sont confrontés

 Dorénavant, les voyageurs sont confrontés à plusieurs exigences. L’état d’urgence sanitaire et la nécessité de réplique contre la pandémie ont engendré plusieurs contraintes sur le voyage physique. Ces contraintes ont fait intervenir un grand chambardement dans les habitudes quotidiennes des voyageurs et des humains en général.

Tenez, par exemple, aujourd’hui les voyageurs physiques sont obligés de faire face aux contraintes suivantes :

– le déclenchement de l’état d’urgence sanitaire ;

– L’obligation parfois controversée du port de l’utilitaire de protection appelé « masque ou bavette » ;

– La distanciation sociale et les pratiques usuelles des mesures barrières ;

– La fermeture et la réouverture sélective des aéroports, compte tenu de la situation épidémiologique réelle sur le terrain. Parfois, l’on se sent obligé de revenir sur les mesures prises entre dé-confinement, réouverture des trafics et re-confinements;

– l’institution de documents de voyage (carnet ou passeport anti-Covid-19) : cela complique la situation qui était antérieurement plus libertaire ;

– l’obligation des répétitions des tests anticovid19, appelée PCR, avant et après un voyage à l’international ;

– la nécessité de faire face à une nouvelle taxe sanitaire relative à la Covid- 19 ;

– la problématique de la vaccination anticovid19, avec l’opportunité de se faire vacciner. Les questionnements dubitatifs voient le jour pour le faire précipitamment ou non ;

– l’obligation ou non de se faire vacciner pour voyager face au problème de la liberté et au consentement préalable de l’individu.  

De ce qui précède, on se demande bien si toutes les mesures préconisées sont nécessairement salutaires pour les voyageurs. Les élans de voyages ne courent-ils pas de plus en plus le risque de ne pas recouvrer la liberté d’antan ?

La liberté des voyages est matée par les contraintes des mesures anticovid-19 

Les nombreuses mesures anticovid-19 prises à ce jour pour éradiquer ce virus ne constituent nullement une panacée mondiale. Nous constatons que ces mesures augmentent graduellement, tandis que le virus lui aussi ne cesse de nous surprendre.

Chaque jour, l’on s’aperçoit qu’aucune de ces mesures ne stoppent réellement la propagation du coronavirus. Nous constatons que la lueur d’espoir est encore une incertitude constante.

L’arrivée des vaccins anti-covid-19 était la plus souhaitée pour le monde en général et les voyageurs en particulier. Mais la récente mutation du virus en Grande Bretagne nécessitera, sans doute encore, de nouvelles adéquations du vaccin. Les populations du monde s’interrogent alors au sujet de la mutation du virus et de l’adéquation du vaccin anticovid-19. Cela conduit inévitablement aux inquiétudes quant à l’efficacité du ou des vaccin(s) dont on décélère étonnamment l’usage.

En fait, la crainte des populations, et des voyageurs réside en la perte de la « liberté de voyager librement ». Car différentes contraintes pour voyager ne visent que de l’exercice du voyage à l’international. Cependant, pour ce qui est du voyage dans les espaces nationaux, le voyageur ne se sent ni garrotté ni contraint.

Actuellement ou dorénavant, nul ne devrait voyager librement, sans avoir à dévoiler une partie de sa vie privée. Le remplissage obligatoire de différents documents, ici et là, en sont la preuve. Sans conteste, les mesures et stratégies prises par certains pays divergent de celles prises par certains autres. Toutefois, la tendance est à la conjonction de toutes. Par rapport au niveau de contamination, certains territoires sont couverts et d’autres ou non par des vols. Différents gouvernements dressent un tableau critique de la situation dans leurs pays pour édicter des mesures.

Cas de figure de certaines mesures contraignantes prises par quelques pays

Pour illustrer notre analyse, évoquons quelques cas de figure des mesures prises par certains pays, contraignant l’exercice du voyage. Des contraintes sont observées pour voyager vers les pays comme le Canada, Cuba, le Mali et la France, pour ne citer ceux-ci.

Au Canada

Le gouvernement canadien instaure progressivement des mesures pour entrer dans son territoire. Jusqu’à ce jour, les visiteurs ne sont pas admis. Toutes les autres catégories de voyageurs admises doivent à ce jour sont tenues de respecter toutes les règles en vigueur. Ces catégories de voyageurs doivent surtout avoir un plan de quarantaine bien détaillé. Ce plan doit respecter les normes émises sur le site officiel du gouvernement Canadien. Dès le 7 janvier 2021, un test PCR négatif datant de moins de 72h00 pour entrer sur le territoire. Le test PCR est exigé en dépit de tous les renseignements déclinés obligatoirement dans l’application d’ArriveCAN.

ArriveCAN

Aussi, le voyageur reçoit une notification qui lui demande d’entrer en ligne chaque jour pour renseigner sur son état. Il se pose alors une question de liberté. Car, rassurez-vous, c’est vraiment lassant de suivre chaque jour la même procédure établie par le gouvernement. Toutefois, le gouvernement ne s’ingère dans le quotidien du voyageur qu’à une condition. Il faut d’abord remplir le formulaire de surveillance de son état de santé pendant la quarantaine à l’entrée. Or, le remplissage dudit formulaire est aussi obligatoire. Nul ne peut entrer au Canada s’il n’accepte pas non plus d’être ainsi contrôlé. C’est donc toute une gymnastique de subir toutes ces contraintes quotidiennes. C’est la seule manière pour le voyageur d’entrer au Canada, en respectant les mesures prises par le gouvernement fédéral.

A Cuba

Cuba est pays très prisé par les touristes du monde entier, du Canada et des Etats-Unis en particulier. Après quelques mois de confinement, ce pays a ouvert ses frontières aux touristes en automne dernier. Depuis, plusieurs voyageurs ont déjà emboîté le pas pour s’y rendre.

A cet égard, le gouvernement cubain a mis en place, une série de mesures anticovid-19. Dès l’arrivée à l’Aéroport International José Marti de La Havane, un dispositif massif de dépistage gratuit est assuré. Déjà, tout juste avant l’arrivée à Cuba, chaque voyageur remplit trois à quatre formulaires différents. L’un de ces formulaires est spécialement conçu pour répondre aux questions en lien avec la Covid-19.

Dorénavant,  depuis le 1er décembre 2020, tous les voyageurs arrivant à Cuba doivent payer une taxe sanitaire.

A l’aéroport, on doit obligatoirement passer par les services de santé pour le test de dépistage du virus de Covid-19. Ici, chaque voyageur reçoit une fiche à remplir pour des informations concernant la mise en quarantaine obligatoire de 5 jours. A la fin de la période de 5 jours, il faut passer un deuxième test PCR. Si ce dernier est négatif, vous êtes réellement libre de sortir de la quarantaine et de vaquer à ses occupations. Si le deuxième PCR est positive, vous demeurez en quarantaine. Le dispositif est prêt pour la prise en charge jusqu’à ce que votre état soit déclaré sain.

<< A partir du 10 janvier 2021, le résultat négatif d’un test PCR effectué moins de 72H avant l’arrivée à Cuba et réalisé par un laboratoire certifié dans le pays d’origine doit être présenté par tout voyageur souhaitant entrer sur le territoire cubain >>, lit-on sur le site de France Diplomatie.

De cette façon, nous voulons dire combien le voyageur n’est plus libre depuis l’apparition de cette pandémie.

Au Mali

Pour le Mali, un test PCR négatif datant de moins de 24 h est exigé à l’arrivée. La plupart des voyageurs sans preuve de test de moins de 24 h doivent le passer en payant sur place. Ce n’est qu’à la suite qu’ils peuvent rentrer chez eux. Toutefois, leurs passeports sont retenus par les agents accrédités pour la cause. Le dépôt du passeport est une façon pour les agents de la santé de retracer les voyageurs. Si le test PCR est négatif, le passeport est aussitôt restitué. Si le PCR est positif, on contacte le voyageur. Et des mesures sont mises en place pour la prise en charge.

En France

En France, les voyageurs en transit doivent présenter un test PCR négatif datant de moins de 72 h. Tandis que les voyageurs qui veulent entrer sur le territoire national doivent compléter les exigences. Ils sont tenus d’avoir sur eux deux documents de validation d’entrée. Soit une attestation de déplacement international dérogatoire vers la France métropolitaine! Soit une déclaration sur l’honneur que le voyageur ne présente pas de symptômes de la COVID-19.

Certainement, la liste des pays cités n’est pas exhaustive. Mais un accent particulier est mis sur le voyage à l’étranger en ce qui concerne les mesures anticovid-19. Le virus de COVID-19 fait-il un choix intelligent pour n’attaquer que les voyageurs à l’international par avion?

Le virus de Covid-19 ne choisit-il que les voyageurs à l’international par avion ?

Les contraintes sont imposées au voyageur à l’international (par avion) avec tant d’étonnement. Pourtant, il n’y a pas de choix d’excellence virale et létale quant à la propagation du virus. Que les gens voyagent hors de leur pays ou non, tout le monde est vulnérable au Covid-19.

Or le test de PCR n’est rendu nécessaire que lorsqu’on sort de son pays pour aller à l’étranger. Mais ce que nous voyons c’est qu’ au niveau interne des pays, ce test n’est pas exigé lors des déplacements. Nous présumons que même le carnet de vaccination ne serait rendu obligatoire que pour les voyages à l’international. Sur le territoire national, les individus pourraient aller çà et là, sans exigences de preuves de négativité au Covid-19.

Pareillement, lors des voyages dans les bus et les trains, les quarantaines ne sont pas imposées à l’arrivée. Elles ne le sont que si le voyageur vient de l’étranger, donc par avion! Lors des déplacements à l’intérieur du pays, le test de PCR n’est pas obligatoire. Cependant, nul ne se verrait autorisé à effectuer son voyage hors d’un pays par avion sans ce test. Etc.

A regard de ce qui précède, la pertinence de toutes ces exigences anticovid-19 ne souffre-t-elle pas d’incohérence? A quand donc un test de PCR pour voyager d’une localité à une autre à l’intérieur des pays?

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